Quand on travaille en équipe resserrée comme on le fait, tout devient plus humain : on ne s'assure pas simplement de l'identité du patient, on peut se consacrer à lui : lui parler quelques minutes, le rassurer.
Et entre nous, on peut développer de vraies relations de travail : parce qu'on a appris à se connaître ! C'est un compromis qui me convient parfaitement : un matériel performant et une activité soutenue, le tout mené par des équipes à taille humaine.
Quand on arrive à l’Hôpital, on a une période d’intégration qui permet de vraiment prendre ses marques sereinement. Très vite, grâce aux formations, on peut s’investir dans l’organisation et par exemple encadrer des étudiants ou se perfectionner sur la prise en charge de la douleur.
Au quotidien, on rencontre une grande diversité de patients, on travaille avec des médecins différents : il faut donc être réactif et agile dans sa manière de travailler.
Bien sûr, nos journées sont rythmées par les visites dans les chambres : prise des constantes, changement du linge, repas, toilettes, etc. pour autant il n'y a pas de routine, parce qu'on est ici en contact avec des personnes de tous horizons et de toutes cultures !
On peut se consacrer à ceux en ont besoin et prendre le temps pour faire en sorte qu'ils se sentent bien, par exemple en leur parlant, ou simplement en étant présents au quotidien.
Au sein du service, on forme une vraie équipe : les rôles sont répartis avec précision et c'est ce qui nous permet d'être proches des patients.
Régulièrement, en tant que personnel paramédical on bénéficie de journées de formations, sur le fonctionnement de la pharmacie, le linge, l'hygiène, la procédure 81*,etc. C'est un plus, parce ça fait office de "piqure de rappel", ça nous permet de rester à jour dans nos pratiques.
*La procédure 81 permet de mobiliser n'importe où dans l'hôpital et en moins de 4 minutes une équipe spécialement formée aux urgences vitales 24h/24 et 7j/7
C'est une maternité à taille humaine, très intégrée avec les autres services du pôle mère-enfant de l'hôpital : il y a donc une continuité depuis les consultations avant la naissance et jusqu’au post-partum. On a toute le même discours, et les moyens de créer la confiance avec les femmes.
Ici, c’est dans la culture de l’hôpital de travailler dans le respect de ces traditions : on s’ouvre, on découvre, et on apprend ! L’entraide prime entre puéricultrices sages-femmes et AP, nous sommes soudées et présentes 24 heures sur 24.
Nos missions se partagent entre les secteurs de salle de naissance, suites de couches et de nurserie, il n'est donc pas rare qu'on puisse prendre en charge maman depuis le monitoring jusqu'à la nurserie, en passant par l'accouchement ...et les mamans reviennent nous remercier de cet accompagnement! Personnellement j'aime avoir un retour, partager avec les femmes autour de leur ressenti.
Pour faire ce métier il faut avoir de la rigueur, être consciencieuse, bienveillante et avoir le respect d'autrui : on doit fournir un service irréprochable. Notre intégration est conçue en fonction de cette exigence : nous sommes formées en doublon, jamais mises en difficulté.
Notre métier demande une humanité et une rigueur à toute épreuve.
Nous recevons des personnes de tous horizons, confrontés à des situations et à des choix difficiles. Pour prodiguer une aide et des conseils réellement utiles, charge à nous d'adapter non seulement notre discours mais aussi nos méthodes, de développer une autre forme de contact avec les couples, avec la disponibilité comme mot d'ordre.
Bien sûr, la qualité est pour nous un enjeu incontournable, nous sommes en permanence audités : par l'ARS, la COFRAC, la Joint Commission, la HAS. Cette exigence fait partie de la culture interne et c'est une composante majeure du métier de biologiste . Enfin, il y a l''animation médicale, les publications d'articles, de posters l'organisation de rencontres entre professionnels, mais aussi avec le public !
L'Unité d'Assistance Médicale à la Procréation de l'Hôpital américain prend en charge les couples pour tout problème d'infertilité, qu'elle soit d'origine féminine ou masculine. Ils bénéficient d’un suivi personnalisé par le même médecin, tout au long du processus.
Pour nous, la prise en charge des patients commence en salle d'attente : nous rencontrons des patients externes, mais aussi des patients hospitalisés. Charge à nous d'adapter notre discours pour rassurer et expliquer : c'est cette diversité qui fait qu'aucune journée ne ressemble à une autre.
Ensuite vient l'interrogatoire clinique : on pose des questions, on s'assure de l'identité du patient et surtout on étaye le contexte clinique car la qualité du diagnostic dépend de la précision dont va disposer le médecin radiologue. Enfin vient la prise d'images, et on a la chance de bénéficier d'un plateau technique de pointe, c'est un avantage pour le patient, mais aussi pour les techniciens !
